mardi 22 février 2011

The last chance?

Une occasion en or de briller?
La nouvelle est tombée mercredi dernier en fin de journée, Nick Heidfeld remplacera Robert Kubica au sein de l'écurie Lotus Renault GP. Même si cette annonce n'est pas vraiment surprenante, au vu de la liste des candidats potentiels et des chronos effectués par l'Allemand lors de sa première sortie avec la R31, une surprise de dernière minute n'était toute fois pas à exclure. Ça n'aurait pas été la première fois que la logique ne l'aurait pas emporté en Formule 1.

Avec cette titularisation, Nick Heidfeld se voit offrir une occasion en or de rebondir dans la discipline. Même si, comme il le dit lui même, il aurait préféré faire son retour dans d'autres circonstances. Pourtant, à bien y regarder, et sans se réjouir de l'accident de Robert Kubica, ça serait bien la première fois que le destin lui joue un tour en sa faveur.

Champion de F3000 en 1999, tout paraît réussir au jeune pilote né en 1977 à Mönchengladbach. La suite logique semble être un poste chez McLaren-Mercedes pour ce protégé de la marque à l'étoile. Mais l'équipe anglaise a déjà deux pilotes sous contrat avec Hakkinen et Coulthard. C'est donc au sein de l'écurie d'Alain Prost que Heidfeld fera ses débuts en Grand Prix.

Première saison qui tournera rapidement au chemin de croix pour le nouveau venu. La AP03 est un vrai camion, pour reprendre une expression chère au patron des lieux, et les soucis s'accumulent, aussi bien pour Heidfeld que pour son équipier Jean Alesi. Bilan, zéro point marqué et une image quelque peu écornée.

En 2001, il trouve refuge auprès de l'écurie de Peter Sauber. L'équipe suisse est une bonne équipe de milieu de tableau et semble être un bon moyen de rebondir après l'épisode Prost GP. Sportivement parlant, le pari s'avère payant. La C20 est performante et permet à son pilote de se distinguer à quelques reprises, comme en Autriche et à Indy avec le sixième temps au terme des qualifications, ou encore en montant sur la troisième marche du podium d'Interlagos. Mais les bonnes perfs signées par Heidfeld sont largement éclipsées par celles de son équipier; Kimi Räikkönen. Ce jeune Finlandais venu de nulle part, impressionne alors que beaucoup, dont Jacques Villeneuve, s'inquiétaient de sa titularisation précoce.

Pourtant, à bien regarder les chiffres, la confrontation tourne à l'avantage de l'Allemand. Dix fois devant Räikkönen en qualification, 13 points marqués contre 9 au Finlandais. Mais Heidfeld ne fait plus vraiment figure de débutant et dans ce contexte l'écart, relativement faible, avec son rookie d'équipier n'est pas une bonne nouvelle pour la suite de sa carrière. Pour 2002, il espère revenir dans le giron de Mercedes en remplaçant Mika Hakkinen, démotivé, mais Ron Dennis titularise Räikkönen. Une nouvelle fois, il doit choisir une option de repli et reste chez Sauber où il sera secondé par un autre novice aux dents longues, Felipe Massa.

Une nouvelle fois, Heidfeld devance régulièrement le Brésilien mais ne parvient pas à véritablement s'illustrer le dimanche après-midi. Heidfeld a l'image d'un pilote fiable, constant, mais ne semble pas avoir ce petit plus qui fait la différence entre un bon pilote et un champion du monde potentiel. En fin de saison, c'est Massa qui se voit offrir une promotion en devenant pilote d'essais pour la prestigieuse Scuderia Ferrari. L'année suivante,  Nick se fait globalement dominer par l'expérimenté Heinz-Harald Frentzen et est remercié par Sauber à la fin de la saison.

Sans volant pour 2004, il trouve in-extremis refuge chez Jordan. Mais l'équipe qui jouait les trouble-fêtes avec les ténors de la discipline en 1999 n'est plus que l'ombre d'elle-même. La carrière de l'Allemand semble être dans l'impasse et pourtant, au volant d'une monoplace loin d'être une flèche, il parvient tout de même à inscrire trois points au championnat et à faire remonter sa cote de popularité. A tel point que lors de l’hiver 04-05, il se voit proposer un essai par Williams qui décide de le confronter à Antonio Pizzonia. Le duel tourne à l'avantage de l'Allemand, pour le plus grand plaisir du motoriste de l'équipe anglaise, BMW.

Le début de saison est prometteur, Heidfeld prend le meilleur sur Mark Webber, monte à trois reprises sur le podium et signe même une pole position en Allemagne devant un certain Kimi Räikkönen. La deuxième partie du championnat est moins glorieuse. Les Williams-BMW rentrent progressivement dans le rang. Suite à un gros crash à Monza où l'équipe réalise des essais, Heidfeld est forfait pour les cinq dernières courses mais est déjà assuré de suivre le constructeur de Munich, qui a décidé de courir avec sa propre équipe en 2006.

S'il domine Jacques Villeneuve en début de campagne, il doit ensuite faire face, encore une fois, à un jeune néophyte prometteur. Villeneuve remercié, BWM place Robert Kubica dans le baquet de la deuxième F1.06. La collaboration entre les deux hommes se poursuivra jusqu'au retrait du constructeur allemand à la fin de la saison 2009. Si en 2007, Heidfeld signe sa meilleure campagne avec une cinquième place finale en championnat et 61 points marqués, contre 39 à Kubica (6ème), 2008 voit le scénario inverse. La F1.08 ne convient pas au pilotage très coulé de Nick qui fini la saison 6ème alors que le Polonais termine au pied du podium final, signant la première victoire de BMW au Canada, devant son équipier. La saison 2009 est mauvaise pour BWM, qui visait pourtant les deux titres mondiaux et sombre dans les profondeurs du classement. Seule consolation pour Heidfeld, il devance Kubica de deux points au classement mondial. 

Mais, une fois encore, c'est son équipier qui se voit offrir un bon volant pour 2010. Kubica devient le nouveau leader de Renault suite au départ de Fernando Alonso pour Ferrari, alors que Heidfeld se retrouve sans volant. Il avait un temps espéré être choisi par Mercedes pour faire équipe avec Nico Rosberg mais se fait damner le pion par le revenant Michael Schumacher, et doit se contenter du rôle, ingrat, de troisième pilote. En fin de saison, il joue les pigistes de luxe pour Sauber qui vient de mettre De La Rosa à la porte. En cinq courses, il marque autant d'unités (6) que l'Espagnol sur l'ensemble de sa saison. 

Après l'accident de Robert Kubica au début du mois, Nick Heidfeld semblait un choix logique pour Lotus Renault (NDLR: J'en avais d'ailleurs fait mon favoris dans une précédente chronique). Robert Kubica a déjà annoncé qu'il souhaitait revenir avant la fin du championnat, et le contrat liant l'Allemand à l'équipe d'Enstonne serait tel qu'il devrait s'effacer en cas de retour de son ancien équipier. A Nick Heidfeld de faire le maximum pour conserver son baquet quoi qu'il arrive. Pourquoi pas à la place de Vitaly Petrov si le Russe venait à décevoir?

mercredi 16 février 2011

La carrière d'Heidfeld en chiffres

Comme l’a confirmé l’écurie Lotus Renault GP, Nick Heidfeld fera donc équipe avec Vitaly Petrov suite à l’accident de Robert Kubica dans une épreuve de rallye en Italie.

A cette occasion, F1 Chronicles revient, à sa façon, sur la carrière de ce pilote plutôt discret.

1 : Nick Heidfeld a signé la pole position à l’occasion du Grand Prix d’Europe disputé sur le circuit du Nürburgring. C’était en 2005 au volant d’une Williams-BMW. Il compte une participation aux 24H du Mans en 1999 à bord d’une Mercedes-Benz CLR.

2 : Nombre de titres acquis en Formule Ford allemande (94 et 95). C’est également le nombre de fois qu’il s’est élancé depuis la première ligne d’un GP de Formule 1. Il a aussi signé le meilleur tour en course à deux reprises.

5 : Meilleur classement en championnat du monde. C’était en 2007 avec l’écurie BMW-Sauber.

6 : Années passées en karting.

8 : C’est à 8 ans, que Nick Heidfeld monte pour la première fois dans un karting.

11 : Nombre de saisons disputées en F1.

12 : Le pilote allemand est monté à 12 reprises sur le podium. Huit fois la deuxième marche et quatre fois sur la troisième.

25 : S’il n’a jamais remporté de course, le pilote allemand à passé 25 tours en tête d’un Grand Prix.

33 : Le pilote de 33 ans a vu l’arrivée 33 fois consécutivement entre la Chine 2007 et l’Italie 2009. C’est un record. Il devance un autre allemand, Nico Rosberg qui compte 27 arrivées consécutives.

45 : En 172 participations, Nick Heidfeld n’a pas été au bout de la course à 45 reprises.

118 : Nombre de kilomètres passés en tête.

172 : Celui que l’on surnomme Quick Nick a disputé 172 courses en F1.

225 : En 11 saisons, Heidfeld a marqué 225 points.

1977 : Heidfeld est né le 10 mai 1977 à Mönchengladbach en Allemagne.

1997 : Remporte le championnat allemand de Formule 3.

1998 : Participe au championnat de F300 au sein du junior Team McLaren. Il sera vice champion cette année-là.

1999 : Remporte le titre de F3000.

2000 : Première année en F1 avec Prost GP.

9137 : Tout au long de sa carrière en F1, le nouveau pilote Lotus Renault a parcourus 9137 tours. Ce qui représente 44 378 kilomètres.

mardi 15 février 2011

CFD, kezako?

CFD et soufflerie, deux outils complémentaires
Lundi dernier, Marussia Virgin Racing a présenté sa MVR02 confiée aux mains de Timo Glock et de Jérôme d'Ambrosio. Si cette présentation n'était pas forcément la plus attendue des fans de Formule 1, plus enclins à s'impatienter au moment de découvrir la dernière née des usines de Maranello ou de Woking, entre autre, la MVR02 présente pourtant une particularité, la même que sa devancière. En effet, vous n'êtes pas sans savoir que l'écurie, qui bat désormais pavillon russe, n'utilise pas de soufflerie pour concevoir ses voitures mais se base uniquement sur le système CFD (Computational Fluid Dynamics). De quoi? Qu'est-que c'est que ce truc encore? Voici quelques petites explications pour essayer d'y voir plus clair.

Pour faire simple, il s'agit d'une sorte de soufflerie numérique qui permet d'analyser l'écoulement des flux d'air autour de la monoplace. La majorité des équipes du plateau l'utilise d'ailleurs en complément de la soufflerie, à l'exception de Virgin qui ne se sert que de la CFD dans la conception de ses monoplaces.

Si on parle beaucoup de ce procédé depuis l’année dernière, ce n’est pourtant pas quelque chose de nouveau en F1. En effet, la CFD a été introduite dans la discipline il y a un peu plus de 10 ans. Mais à la différence de Virgin, les autres équipes du plateau utilisent la CFD comme un outil complémentaire aux tests en soufflerie.

Les flux autour d’une monoplace sont très complexes, l’informatique permet de mieux comprendre ce qu’il se passe autour du châssis tandis que le travail en soufflerie est un bon moyen d’appréhender les forces et charges, mais ne permet pas d’avoir une bonne vision de ces fameux flux d’air circulant autour de la voiture.

La CFD est souvent utilisée avant de placer un modèle en soufflerie. Il permet aux ingénieurs d'explorer différentes pistes quant à la nouvelle voiture. Si les résultats obtenus sont satisfaisants, alors on passe en soufflerie. Ce système permet de rapidement passer en revue différentes idées, si les résultats en CFD sont mauvais il en sera de même en soufflerie. Par contre ce n'est pas parce qu'une idée est validée par la CFD qu'elle le sera automatiquement une fois placée en soufflerie.

«Si la CFD n’est pas aussi fiable que la soufflerie c’est parce que nous devons formaliser des hypothèses sur les équations qui régissent les fluides. La CFD fournit donc plus d’informations que la soufflerie mais pas forcément avec plus de pertinence ou de fiabilité,» explique un ingénieur de l’écurie Renault.

La CFD permet donc de rapidement mettre de côté les idées qui ne fonctionnent pas mais les résultats obtenus doivent encore passer le teste de la soufflerie avant d’être validé pour être monté sur la voiture. « La simulation théorique ne peut pas encore remplacer la soufflerie,» souligne Jacky Eeckelaert, coordinateur technique chez Hispania Racing. « Avec la CFD, ce n’est que lorsqu’on place la voiture en piste qu’on voit si on s’est trompé ou pas.»

Et si on s’est trompé ? Et bien il faut tout recommencer et reconstruire des pièces à l’échelle 1, ce qui revient alors plus cher que de refaire une maquette de soufflerie. Cependant, la VR01 de l’année dernière, même si elle n’était pas une flèche, n’a pas démérité face aux Lotus et HRT. Sa dernière position au championnat du monde des constructeurs est principalement due à des soucis de fiabilité chroniques. En début de saison dernière, Nick Wirth, directeur technique de Virgin, se montrait particulièrement satisfait que sa monoplace ne comporte aucun loup aérodynamique.

Loups aérodynamiques qui peuvent aussi être le résultat d’une soufflerie mal calibrée. Citons, par exemple, la Jaguar R3 de 2002, dont le concepteur avait pris la porte avant même le début de la saison, tant elle était ratée. Autre exemple récent, la Renault R29, elle aussi victime de problèmes de soufflerie.

Autre avantage de la CFD, il n’y a aucune restriction quant à son utilisation, au contraire des souffleries qui ne peuvent plus tourner 24h/24, 7j/7 comme c’était encore le cas il y a quelques années. La CFD permet donc de faire une première sélection de ce qui sera testé ou non en soufflerie et donc de ne pas perdre de temps avec des solutions qui ne fonctionnent pas.

La CFD n’est peut-être pas encore sur le point de remplacer le travail en soufflerie mais il prend de plus en plus de place dans l’élaboration d’une monoplace et est presque devenu indispensable pour espérer disposer d’un package compétitif en piste. Reste que si un jour, il se substitue effectivement aux tunnels, Marussia Virgin Racing restera dans l’histoire comme étant la première équipe à avoir pris ce pari du 100% CFD.

mardi 8 février 2011

Equipe cherche pilote N°1

Qui pour pallier à l'absence de Kubica?
Dimanche matin, Robert Kubica a été victime d'une grosse sortie de route alors qu’il participait au rallye Ronde di Andora au volant d'une Skoda Fabia S2000. D’après son manager, Daniel Morelli, le pilote aurait perdu le contrôle de sa Skoda et est allé heurter le mur d’une chapelle à pleine vitesse avant de percuter un rail de sécurité, qui a transpercé l’habitacle de la voiture. Au vu des images de ce qui reste de la voiture du Polonais, le choc a été très violent et le pilote a immédiatement été emmené par hélicoptère à l’hôpital Santa Corona de Pietra Ligure.

L'annonce de cet accident a rapidement été suivie de tout un tas de rumeurs, allant de la simple fracture synonyme, tout de même, d'un éloignement plus ou moins long des circuits, à la possible amputation de sa main droite voire même de tout le bras. Difficile dans ces cas-là de faire le tri entre le vrai et le faux, le mieux étant, le plus souvent, d'attendre les informations officielles.

Premières informations qui ce sont voulues rassurantes. Si la vie du pilote n'est pas en danger, il souffre néanmoins de nombreuses fractures à la main, au bras et à la jambe droite, et sera plus que probablement dans l’incapacité de participer à la saison 2011. De même les médecins ont écarté tout risque d’amputation de la main droite du pilote. Cependant, il faudra encore attendre une semaine pour savoir si le Polonais pourra récupérer toute la mobilité de sa main.

Et quand bien même il réussirait à récupérer pleinement l’usage de sa main, sa rééducation sera longue. Le professeur Igor Rossello, spécialiste de la main qui a opéré le Polonais hier, a estimé que la rééducation du pilote pourrait durer un an. « Un an est la meilleure prévision. Je pense que c’est difficile à dire maintenant, mais on ne sait jamais. Les pilotes sont toujours des patients spéciaux. J’ai beaucoup de pilotes moto comme patients et ils guérissent beaucoup plus rapidement que les gens normaux, » a-t-il déclaré.

La question du remplacement du Polonais se pose donc pour l'écurie Lotus Renault GP, et ce de manière relativement urgente au moment où elle découvre sa nouvelle monoplace, la R31, et que les essais hivernaux battent leur plein depuis la semaine dernière. La logique voudrait que Eric Boullier fasse appel à Romain Grosjean ou Bruno Senna, les pilotes de réserve de l'équipe. Oui mais voilà, est-ce qu'au vu de la durée de l'absence du leader naturel de Lotus Renault, la direction de l'équipe prendra le risque d'aligner deux "novices" comptabilisant, à peine, deux saisons en F1, alors que les objectifs sont clairement de venir jouer les trouble-fêtes aux avant-postes, d'être en mesure de monter régulièrement sur le podium, voir sur la plus haute de temps à autre?

S'il avait s'agit du remplacement de Vitaly Petrov, nul doute qu'il aurait été demandé à Grosjean ou Senna de prendre place dans le baquet de la monoplace noire et or. Mais ici, c'est de son pilote numéro 1 que Lotus Renault GP va devoir se passer et ce, pendant une période importante. Dés lors, qui pour pallier à cette absence? Le profil idéal serait un pilote d'expérience, prêt physiquement, capable de s'adapter rapidement à une monoplace. Quelqu'un qui connaît les Pirelli serait, probablement un plus. Sur ce dernier point, Grosjean marque un point face à Senna, qui lors de la présentation de la R31 avait affirmé que le vrai troisième pilote, celui qui serait appelé en cas de pépin du côté des pilotes titulaires, ça serait lui et non le Franco-Suisse.

Certaines rumeurs indiquaient également que Nico Hulkenberg pourrait quitter Force India si une place de titulaire lui était proposée, mais cette option me semble quelque peu farfelue dans le sens ou elle a les mêmes inconvénients que pour Grosjean et Senna. Hulkenberg a certes montré qu'il était rapide la saison dernière, mais il n'a encore que peu d'expérience en Formule 1 pour justifier qu'on lui confie la voiture du Polonais.

Et pourquoi pas Nick Heidfeld? Le pilote allemand est reconnu pour être quelqu'un de fiable, il possède d'ailleurs le record d'arrivées consécutives, il connait les nouvelles gommes, et a montré la saison dernière en remplaçant Pedro De La Rosa qu'il était capable de se sentir à l'aise rapidement au volant d'une monoplace. Le malheur de son ancien équipier pourrait bien faire son bonheur en lui offrant une chance, d'enfin, briller en F1 après avoir rarement été au bon endroit au bon moment. On se souvient, par exemple, qu'il s'était vu griller la politesse par un certains Kimi Räikkönen en 2001 alors qu'il espérait bien rejoindre l'écurie McLaren-Mercedes pour remplacer Mika Hakkinen. Une titularisation chez Lotus Renault GP serait une belle revanche pour un pilote discret mais au talent bien réel.

Sur son blog, le journaliste anglais Adam Cooper cite un autre candidat potentiel pour prendre la place de Kubica cette saison : Kimi Räikkönen. Le nom du pilote finlandais a souvent été cité l’été dernier pour occuper le deuxième baquet de l’écurie Renault. A l’époque, l’équipe n’avait pas véritablement besoin de lui, comme l’explique Cooper. Aujourd’hui, la situation est différente, Lotus Renault a besoin d’un pilote de premier plan et Räikkönen n’a jamais vraiment été clair sur ses intentions de revenir, ou non, en Formule 1 un jour. De plus, la R31 s’est montrée compétitive lors des premiers essais hivernaux, ce qui pourrait peser dans la balance le moment venu.

« Ce n'est probablement pas bien connu, mais Kubica et Räikkönen sont de bons amis en dehors de la piste. Ils partagent une aversion pour tout ce qui tourne autour du sport, ainsi qu’une passion pour le rallye, et je suis sûr que Robert serait le premier à dire à Eric Boullier et Gerard Lopez que Kimi est l'homme de la situation, » souligne Adam Cooper, rappelant au passage que tout le monde avait bien rit lorsqu’il avait suggéré que Schumacher puisse épauler le Finlandais chez Ferrari après l’accident de Massa en Hongrie. Quant à savoir si le Finlandais serait intéressé par cet intérim de longue durée, ça c'est une autre histoire.

Quoiqu'il en soit, tout ceci n'est, pour le moment, que pure spéculation tant que la durée exacte de la convalescence du Polonais n'est pas connue, comme l'a indiqué Eric Boullier à l'agence de presse AFP dimanche, en fin de journée. Si le team principal de l'écurie anglaise jugeait, alors, qu'il était indécent de penser à prendre ce genre de décision, hier, il a déclaré à la BBC que Lotus Renault avait besoin d’un nouveau pilote, pas d’un pilote de réserve. Il semble donc bien que Grosjean et Senna soient hors course pour cette fois. Affaire à suivre.

F1 Chronicles souhaite un prompt rétablissement au pilote et espère le revoir en pleine forme le plus rapidement possible.

 
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