mercredi 28 septembre 2011

F1 2011 - Top/Flop GP de Singapour

Le Grand Prix de Singapour est toujours un moment spécial dans une saison de F1. Qui a été à la hauteur de l'évènement? Qui aurait mieux fait de rester devant sa console? C'est le Top/Flop du Grand Prix de Singapour!


TOP

Sebastian Vettel

Vettel est arrivé à Singapour sachant qu’il pouvait plier définitivement le championnat. Pourtant, il n’a pas abordé cette course différemment d’une autre, preuve que l’Allemand à mûri depuis l’an passé. En s’élançant de la pole, il avait fait la moitié du travail. Le lendemain, il pointait en tête au premier virage et n’a plus jamais été inquiété malgré l’entrée en piste de la voiture de sécurité à deux reprises. Button aura bien essayé d’entretenir le suspense en fin de course, mais la RB7 de Vettel était, encore une fois, intouchable. Pourtant la deuxième place de l’Anglais empêche Vettel d’être titré. Il faudra donc attendre Suzuka pour déboucher le champagne.

Jenson Button

Lewis Hamilton l’a dit lui-même, Button fait du meilleur boulot que lui. Ce n’est pas pour rien que le champion du monde 2009 est actuellement seul à la deuxième place du championnat. A Singapour, Jenson Button n’a pas été impressionnant mais il a fait, comme souvent, le boulot. Même si certaines personnes en doute, ce gars là pourra très bien redevenir champion du monde avant de prendre sa retraite dans quelques années. Pas mal pour un « numéro 2 », n’est-ce pas Eddie ?

Paul di Resta

Si l’Ecossais ne passe pas pour être le pilote le plus sympathique du paddock, loin de là, il faut reconnaître que derrière un volant il est loin d’être mauvais, il est même plutôt bon. Il avait déjà montré de belles choses en qualifications lors de la première partie de la saison, mais depuis Silverstone, je trouve qu’il a pris une autre dimension en course également. Depuis son home Grand Prix, il a marqué 18 des 20 points qu’il compte au classement mondial, preuve de ses progrès personnels mais aussi de la forme retrouvée de sa monoplace. Je crois que le remplaçant de Schumacher chez Mercedes GP en 2013 est tout trouvé…

Jérôme D'Ambrosio

Il y a un an, le Belge faisait ses premiers pas en Formule 1 en prenant le volant de la MRV01 lors des premiers essais libres du Grand Prix de Singapour. Depuis il s’est passé pas mal de choses puisqu’il est désormais titulaire aux côtés de Timo Glock. Glock qui a toujours été bon sur ce circuit puisqu’il était monté sur la deuxième marche du podium en 2009 et qu’il n’a jamais été devancé par son équipier dans l’exercice des qualifications. Terminer à seulement 2 dixièmes de l’Allemand le samedi après-midi constitue donc une belle performance pour le pilote belge d’autant que l’équilibre de sa voiture n’était pas parfait. En course il a rapidement dépassé Glock pour mener une course solide réussissant même à maintenir Petrov derrière lui quelques tours après la rentrée de la première safety car. John Booth estime que D’Ambrosio a réalisé là sa plus belle course de l’année.

FLOP

Lewis Hamilton

On pourrait parler du cas Hamilton pendant des heures. Certains ne se sont d’ailleurs pas privés de ce plaisir. Lauda, Coulthard, Herbert, Stewart, tout le monde à son avis sur la question. L’Anglais à connu une séance qualificative plutôt mouvementée. Sa tentative de dépassement sur Massa dans le tour de lancement en Q3 était totalement stupide. Par contre en course c’est un peu plus discutable. Lewis aurait sans doute dû se rendre compte plus tôt qu’il ne passerait pas le Brésilien à ce moment là mais la touchette est légère même si elle oblige Massa à repasser par les stands suite à une crevaison et que Hamilton doit changer son museau. Je crois comme son père et Coulthard que Hamilton est un peu seul, ses managers brillent par leur absence et personne n’est véritablement là pour lui dire qu’il fait des conneries, personne qu’il écoute en tout cas. Sa saison 2011 n’est pas digne du jeune prodige qu’il était en débarquant en F1 en 2007 en tenant tête à un certain Fernando Alonso. Aujourd’hui il se comporte comme un enfant gâté qui ne supporte plus de ne pas monter sur la plus haute marche du podium tous les 15 jours.

Lotus Renault GP

Un week-end clairement à oublier pour Lotus Renault GP. Les améliorations prévues, et testées sur la R31 de Petrov vendredi ne marchaient pas et on a dû revenir à l’ancienne spécification. Mal qualifiées les deux monoplaces noires étaient tout aussi mal classées à l’arrivée. Avant d’arriver dans les rues de Singapour l’équipe savait que ce ne serait pas un rendez-vous facile au vu des performances signées à Monaco et en Hongrie, d’autres circuits tortueux. Mais, comme l’explique James Allison, pas à ce point là. La seule chose que l’on peut retirer de ce rendez-vous est que Senna a été plus véloce que Petrov en qualification.

PS: N'oubliez pas que F1 Chronicles est inscrit aux Golden Blog Awards 2011. Merci de soutenir le blog en allant voter ici ou via le module présent sur le blog.



mardi 27 septembre 2011

Pourquoi Virgin doit garder D'Ambrosio en 2012

Si le marché des transferts est assez calme cette saison, il n’en reste pas moins qu’à cinq courses de la fin du championnat certains pilotes ne sont pas encore assurés de leur baquet pour l’an prochain. C’est le cas notamment de Jérôme D’Ambrosio chez Marussia Virgin Racing. Depuis le début de la saison, le pilote belge se défend plutôt bien par rapport à son équipier expérimenté. Pourtant, ces bonne dispositions ne lui assurent pas d’être encore présent sur les grilles de départs la saison prochaine. Ce week-end, John Booth, le team principal de l’écurie, a expliqué qu’une décision serait prise à la fin de l’année. « Nous avons un problème de riche à l’heure actuelle. Jérôme fait un travail brillant, et Robert Wickens, frappe à la porte avec insistance. De toute manière, nous ne prendrons aucune décision avant la fin de l’année. »

Le choix se fera donc entre le Belge et le Canadien pour le deuxième baquet de l’écurie. S’il semble que c’est l’argent qui pourrait faire la différence, sur le plan strictement sportif, reconduire Jérôme D’Ambrosio serait le plus indiqué. Cette première saison, le jeune homme originaire de la région bruxelloise a accumulé les kilomètres et donc de l’expérience, expérience qu’il pourra mettre à profit l’an prochain, là où Robert Wickens devra prendre ses marques et découvrira une équipe qu’il ne connait pas parfaitement, même s'il participera très certainement aux essais pour jeunes pilotes organisés après le Grand Prix d'Abu Dhabi. Essais qui seront l'occasion pour l'équipe de se faire une petite idée des performances du Canadien en comparaison au pilote belge.

Au cours des derniers mois, la direction de l’équipe a souvent mis en avant la capacité de travail de D’Ambrosio en mettant en exergue ses bonnes relations avec ses ingénieurs et la qualité du feedback technique fournit par le pilote belge : « Il a été irréprochable. Il a accepté que Timo soit plus souvent plus rapide que lui tout en voulant apprendre de lui. C’est un très bon équipier. Il aime être avec les gens et les gens se sentent à l’aise avec lui. Parfois le deuxième pilote doit être du mauvais côté du bâton, avec des relais plus longs avec les pneus, mais il ne se plaint jamais. Il est encore très jeune et il a prouvé qu’il était un bon équipier, » soulignait Booth dans le paddock de Singapour.

L’an prochain, Marussia Virgin Racing repartira quasiment d’une feuille blanche d’un point de vue technique. Le partenariat signé avec McLaren-Mercedes devrait lui permettre de faire un pas en avant conséquent en termes de performances. Il lui sera donc utile d’avoir deux pilotes qu’elle connait bien pour être en mesure d’extraire le maximum de la prochaine MRV03. Toutes les grandes équipes vous le diront, la stabilité est une des clés du succès et il semble dés lors judicieux de conserver une paire de pilote qui s’est montrée compétitive au moment où l’équipe s’apprête à faire sa révolution technique. A Monza, le pilote belge annonçait avoir conclu un accord avec la société Soleco, spécialisée dans les panneaux solaires pour une durée de trois ans. Les logos de cette entreprise sont d’ailleurs sur la MRV02 depuis le Grand Prix d’Italie et y resteront jusqu’à la fin de la saison. Tout semble donc réuni pour que JDA poursuive l’aventure en 2012, sur le papier du moins.

PS: N'oubliez pas que F1 Chronicles est inscrit aux Golden Blog Awards 2011. Merci de soutenir le blog en allant voter ici.


dimanche 25 septembre 2011

Singapour - Les clés du Grand Prix

Avant chaque Grand Prix, F1 Chronicles vous propose désormais de passer en revue ce qu'il faudra surveiller pendant la course.

Vettel en route pour le titre

Qui pourrait empêcher Sebastian Vettel d'être sacré champion du monde ce dimanche? Alors qu'il n'avait mené le championnat 2010 qu'après la dernière course, il est évident qu'il ne sera jamais délogé du leadership cette saison, la question n'étant pas s'il va être titré mais quand. Pour décrocher le titre aujourd'hui, l'Allemand doit gagner ou terminer deuxième. S'il s'impose, Alonso ne doit pas faire mieux que 4ème tandis que Webber et Button ne doivent pas être sur la deuxième marche du podium. Par contre s'il termine deuxième il ne faut pas qu'Hamilton s'impose, ni que Button et Webber soient sur le podium alors que Fernando Alonso devra être en dehors du top 7. En signant la pole position (la 11ème cette année) il se place idéalement pour la course et peut sérieusement envisager mettre le champagne au frais, au cas où.

Lewis Hamilton aura la gniac!

Lewis Hamilton aime ce circuit urbain et l'a prouvé par le passé. Il était deuxième avant la deuxième salve de tours chronos en Q3 mais il n'est pas ressorti et a donc perdu quelques places. Pas sur que cette décision vienne de lui et par conséquent il ne doit pas être totalement satisfait de sa 4ème position sur la grille. Avec son tempérament de tout pour l'attaque, et sachant qu'il n'a strictement rien à perdre, Hamilton sera prêt à tout cette après-midi, ça risque d'être chaud au départ, d'autant que tous les candidats à la deuxième place du championnat sont réunis derrière Vettel.

Pluie ou pas pluie?

La météo pourrait venir jouer les troubles-fêtes sur le circuit urbain de Singapour. Si tel était le cas, cela pourrait poser des problèmes à cause de la réfraction de l'éclairage artificiel sur la piste humide, ce qui serait une situation inédite pour la F1 puisqu'en quatre ans il n'a jamais plu à Singapour, excepté l'an dernier un peu avant les essais libres 1 mais ils se déroulaient de jour donc ça n'avait posé aucun problème.

La voiture de sécurité

En trois Grands Prix disputés à Singapour, la safety car a été de sortie à 5 reprises. Ce serait donc une première si elle ne faisait pas une apparition cet après-midi. La sortie de la voiture de sécurité pourrait redistribuer les cartes à l'avant de la course. Et s'il pleut il y a de forte chance qu'elle fasse une apparition.

PS: N'oubliez pas que F1 Chronicles est inscrit aux Golden Blog Awards 2011. Merci de soutenir le blog en allant voter ici.

jeudi 22 septembre 2011

Golden Blog Awards 2011

Golden Blog Awards 2011

F1 Chronicles participe à l'édition 2011 des Golden Blog Awards. Les blogueurs sont des passionnés qui partagent chaque jour sur leur espace personnel (leur blog, donc) leurs idées, opinions, envies et pensées.


Aujourd’hui, il existe de nombreuses cérémonies qui priment ceux et celles qui ont brillé dans leur domaine. Le cinéma a ses Césars, la musique ses Victoires, le théâtre ses Molières… Désormais, les blogs auront les Golden Blog Awards !

Les différents prix seront remis au cours de la soirée du 16 novembre 2011. Les votes eux, seront clôturés le 24 octobre. D'ici là, votez, faites tourner! Merci d'avance pour votre soutien!




Le choix de Williams

L’information qui a le plus fait réagir les fans la semaine dernière est sans aucun doute la visite de Kimi Räikkönen chez Williams. Une visite privée que ni l’équipe ni le pilote n’a voulu commenter. Il n’empêche que la possibilité d’un retour du Finlandais en F1 a de nouveau fait son apparition, comme souvent depuis son départ fin 2009. Pourtant, cette visite a de quoi surprendre. En effet, Williams vit actuellement une saison difficile, sans doute la pire de son histoire, et doit se reconstruire. C’est d’ailleurs ce qu’elle va tenter de faire en 2012 avec une refonte de son staff technique et la venue de Renault comme motoriste, reformant par là même le duo mythique des années 90. Une bonne pioche sportive mais aussi financière ? L’avenir nous le dira, mais sur le papier, l’association Williams-Renault a de l’allure et fait appel à la fibre nostalgique des fans et attire l’attention. Si du côté technique, Williams veut se redonner les moyens de ses ambitions, il faut aussi suivre cette même logique, cette même volonté en ce qui concerne les pilotes. Avec Pastor Maldonado, l’écurie de Grove possède un jeune pilote rapide qui doit encore apprendre à mieux se canaliser en course mais qui ne démérite pas. De plus sa présence assure à Williams une jolie rentrée financière de la part de la société vénézuélienne PDVSA, ce qui n’est pas à négliger.

Reste le cas Rubens Barrichello. Après une très bonne saison 2009 au sein de l’équipe Brawn, le Brésilien est arrivé chez Williams pour jouer le rôle de leader. La saison 2010 a donné satisfaction à son employeur, le vétéran du plateau jouant parfaitement son rôle en apportant son expérience au team anglais. Mais cette saison, Rubinho fait pâle figure et ne semble plus jouer ce rôle de leader. Certaines voies ont même indiqué qu’il était parfois un peu perdu dans le domaine technique, ne sachant pas vraiment donner une direction pour développer la rétive FW33. Il semble de plus en plus évident que celui qui compte à ce jour 320 participations à un Grand Prix ne sera plus de la fête la saison prochaine. Dés lors, la question de son remplacement se pose pour Williams.

L’idéal serait un pilote de pointe capable de guider une équipe en pleine mutation. Ce qui n’est pas vraiment le profil d’un Räikkönen qui s’il est tout à fait capable de tirer le maximum de sa monture n’a pas l’image de quelqu’un particulièrement friand de technique ni forcément le plus travailleur dans ce domaine. Sauf que la théorie de la visite « pour le fun » ne tient pas vraiment. La vérité est que Räikkönen ne sait pas ce qu’il va/veut faire en 2012. Après deux ans passés sur les spéciales du monde entier dans le championnat WRC, le Finlandais semble lassé par cette aventure – il ne s’est même pas présenté au rallye d’Australie ce qui lui a valu une exclusion pure et simple du classement du championnat – et se cherche un autre défi pour l’avenir.

Faire revenir Williams aux avant-postes en constitue incontestablement un de taille. Mais quel intérêt aurait Kimi à se lancer dans cette galère alors qu’il a déjà réussi sa carrière en F1 en devenant champion du monde ? Et puis il ne reviendra pas faire du bénévolat et Williams n’a pas vraiment les finances pour payer le champion 2007 rubis sur ongle. A moins que la direction de l’écurie anglaise ne mise sur la forte popularité du pilote pour attirer quelques annonceurs ? Mais ne serait-ce pas un pétard mouillé ? On a vu que revenir à la compétition après une absence plus ou moins longue n’est pas chose aisée. Le plus bel exemple est sans doute le retour de Michael Schumacher après trois ans passé à regarder les GP à la télé. Kimi Räikkönen a quitté les paddocks de la F1 depuis deux ans et nul doute qu’il lui faudra un peu de temps pour retrouver sa pointe de vitesse.

Sincèrement, si le retour de Räikkönen en fait rêver plus d’un, je pense qu’il est plus réaliste de le voir au volant d’une Peugeot 908 pour participer aux 24 Heures du Mans l’an prochain.

La piste Sutil a également été évoquée. Si l’Allemand ne fait pas figure d’un fin metteur au point, il a pour lui le soutient de la société informatique Medion, ce qui pourrait peser dans la balance. On en revient toujours à la même chose. Il y aussi la possibilité de voir Romain Grosjean titularisé l'an prochain, mais avoir deux "rookie" dans l'équipe au moment ou elle essaye de se reconstruire est-il vraiment une bonne idée? A moins que Williams ne décide finalement de conserver Barrichello une saison de plus avant d’engager un pilote de pointe en 2013 étant donné qu’il risque d’y avoir pas mal de mouvements et quelques pilotes d’un très bon niveau sur le marché des transferts.


mardi 13 septembre 2011

F1 glee club

Tous les grands athlètes se sont un jour posé la question de savoir ce qu’ils feraient une fois que leur carrière sportive serait terminée. Certains deviennent consultants à la télévision comme Amélie Mauresmo pour Eurosport, certains jouissent d’un repos bien mérité loin des projecteurs. C’est le cas par exemple de Jarno Trulli qui profitera sans doute de ses vignes une fois qu’il sera retiré des paddocks, ce qui n’est pas encore pour tout de suite puisqu’il a été confirmé dans ses fonctions chez Team Lotus en 2012. D’autres se lancent dans une carrière musicale. Aujourd’hui, Yannick Noah est sans doute plus connu de la jeune génération pour sa carrière de chanteur que pour ses exploits sur un court de tennis, même si chaque tournois de Roland Garros est l’occasion pour les médias français de rappeler que Noah a remporté le tournoi de la porte d’Auteuil en 1983. En F1 aussi certains pilotes se sont risqués à pousser la chansonnette.

En février 2007, Jacques Villeneuve sortait lui aussi un album country intitulé Private Paradise. Sur cet album, Villeneuve était accompagné de ses sœurs, Mélanie et Jessica ainsi que par Ely et Amélie Veille, deux chanteurs canadiens. Parmi les 13 titres (9 en anglais et 4 en français) l’on peut citer Accepterais-tu?, premier single extrait de l’album. La carrière musicale du pilote n’aura pas été un franc succès, tout comme ses tentatives de revenir en F1 après avoir été mis à pied par BMW-Sauber.

Il en est d’autres qui n’attendent pas d’avoir raccroché le casque pour se mettre derrière un micro, ou plutôt derrière les platines dans le cas présent. Mercredi, Jaime Alguersuari présentera son premier album à Barcelone. Le pilote Toro Rosso est un grand amateur de musique électronique et profite de son temps libre pour se mettre derrière les platines dans les discothèques de Barcelone et d’Ibiza.

Jaime Alguersuari n’est pas le seul musicien dans le paddock, Adrian Sutil est un très bon joueur de piano. Son père Jorge Sutil a fait partie de l’orchestre philarmonique de Munich en tant que violoniste et sa maman, Monika, était elle aussi musicienne. Le pilote Force India a donc été bercé par la musique dès sa plus tendre enfance. C’est d’ailleurs vers la carrière de pianiste que l’allemand se destinait avant de découvrir les joies des sports mécaniques à 14 ans ce qui est relativement tardif quand on pense qu’à 8 ans, Sebastian Vettel était déjà soutenu par Red Bull.

Parfois la Formule 1 a inspiré certaines compositions comme en 2000 lorsque le chanteur Robbie Williams sort l’album Sing when you’re winning qui contient le single Suprême. Dans le clip de cette chanson, Williams interprète un rival de Jackie Stewart lors du championnat du monde 1970. On peut d'ailleurs y voir de véritables images d'archives. En 1998 DJ Visage sort un titre intitulé Formula en hommage à Michael Schumacher. C’est en 1997 que le producteur autrichien Norbert Reichart et le DJ danois Martin SIG (allias DJ Visage) se rencontrent à l’occasion du Grand Prix d’Italie. C’est de cette rencontre que naîtra le single qui deviendra rapidement un hit mieux connu aujourd’hui sous le nom de Schumacher song. En remontant un peu plus dans le temps l’on peut également citer la chanson Si tu savais Nelson Piquet interprétée par Claude Barzotti. Dans cette chanson, le chanteur parle du succès du Brésilien auprès de la gente féminine. Mais le pionnier dans le domaine c’est George Harrison, des Beattles, qui en 1977 sort un titre intitulé Faster, inspiré du livre Faster : journal d’un pilote de Jackie Stewart dans lequel le chanteur souligne le courage des pilotes et évoque aussi les dangers auxquels ils faisaient face à l'époque et les peurs de leurs femmes voyant leurs époux frôler la mort au volant.

Il n’est pas rare de voir des chanteurs ou chanteuses faire une apparition dans les paddocks du Formula one Circus. Chaque année, la chanteuse Dannii Minogue, une ex de Jacques Villeneuve, se rend à Melbourne pour le Grand Prix d’Australie. Cette année, l’on a pu largement apercevoir la chanteuse Rihanna lors du Grand Prix du Canada perturbé par des trombes d’eau. La belle aura profité de l’interruption pour aller observer de plus près les monoplaces de l’écurie McLaren. Stand dans lequel Nicole Scherzinger se trouve régulièrement puisqu’elle vit une histoire d’amour avec Lewis Hamilton depuis 2008. Le pilote McLaren a d'ailleurs déclaré qu'il se laisserait bien tenter par une incursion dans le monde de la musique si l'occasion se présentait.

Depuis 2009, les Grands Prix sont également l’occasion d’assister aux concerts des plus grandes stars de la planète sous l’appellation F1 Rocks. A Valence, c’est David Guetta qui était de la partie de cette manifestation qui se déroulera prochainement à Singapour, en Inde et au Brésil. De quoi ajouter, encore, un peu plus de glamour à la Formule 1.

Enfin pour clôturer cette chronique musicale, comment ne pas évoquer le « tour de chant » du V10 Renault en 2005 suite au premier titre constructeur de la marque française en tant qu’équipe à part entière.


dimanche 11 septembre 2011

Monza - Les clés du Grand Prix

Après la séance qualificative du Grand Prix d’Italie qui a vu Sebastian Vettel signer sa 10ème pole sur 13 possibles cette saison, F1 Chronicles vous propose les clés du Grand Prix.

Vettel sur la voie royale ?

Comme à Spa-Francorchamps il y a 15 jours, les adversaires de Red Bull espéraient pouvoir jouer les premiers rôles sur un circuit qui, à priori, devait moins bien convenir à la RB7 dessinée par Adrian Newey. Mais comme à Spa, il semble que McLaren et Ferrari vont devoir se faire une raison : Rien ne semble pouvoir enrayer la marche triomphale du jeune allemand et du Taureau Rouge. A ce rythme là le championnat risque bien d’être plié à Suzuka dans un mois.

McLaren et Ferrari : Sursaut d’orgueil ?

La déception doit être grande du côté des adversaires de Red Bull Racing avant la course. Eux qui espéraient pouvoir empêcher l’équipe autrichienne de s’emparer des premiers accessits, à commencer par la pole position, en sont pour leurs frais. Mais il ne faut pas oublier que la McLaren a souvent un meilleur rythme en course qu’en qualifications. Le départ sera déterminant pour Hamilton et Button. Il faudra impérativement qu’ils prennent un meilleur envol que la RB7 de Vettel s’ils veulent espérer monter sur la plus haute marche du podium cet après-midi. Quant à Ferrari il ne faut jamais l’écarter à Monza.

Mercedes : La surprise du chef ?

L’écurie allemande a été citée comme pouvant créer la surprise avant le début des hostilités ce week-end. Massa pointait la bonne vitesse de pointe de la W02 et le bon résultat d’ensemble signé par Schumacher et Rosberg à Spa pour en faire un adversaire sérieux ce week-end à Monza. Pourtant, au terme des qualifications, Schumacher et Rosberg pointent respectivement à la 8ème et 9ème position sur la grille, ce qui ne change pas vraiment de d’habitude. Il faudra pourtant surveiller Nico Rosberg qui partira avec les gommes dures cet après-midi ce qui veut dire qu’il aura un train de tendres supplémentaires par rapport aux pilotes devant lui. Si Mercedes GP doit faire un résultat cette saison, il semble que ce soit à Monza.

Bruno Senna : Attention au départ !

En se qualifiant 7ème sur la grille en Belgique, le neveu d’Ayrton Senna avait fait taire les sceptiques avant de se louper au départ et de ruiner sa course. Erreur de débutant tout à fait excusable quand on sait que le nouveau pilote LRGP était, jusque là, plutôt habitué aux départs en fond de grille et qu’il n’avait que très peu roulé sur le sec avec la R31.

A Monza il signe une nouvelle belle performance en qualification puisqu’il entre encore dans le top 10 – Il fait donc mieux que Nick Heidfeld dans cet exercice – Il faudra maintenant se méfier au départ parce que comme à Spa-Francorchamps, le premier freinage est délicat avec la meute qui arrive en paquet à très haute vitesse.

Team Lotus VS Virgin

A Monza, l’écurie Marussia Virgin Racing étrenne un nouveau package aérodynamique au niveau du train arrière de la monoplace. Il s’agit des dernières évolutions apportées à la MVR02. Au terme des qualifications, Jérôme d’Ambrosio s’est montré satisfait du gain apporté par ce nouvel ensemble aérodynamique. Le Belge se qualifie juste derrière son équipier Timo Glock ce qui d’un point de vue personnel est une belle performance. Ce gain semble donner des ailes au pilote belge qui espère pouvoir aller titiller les monoplaces de Team Lotus cet après-midi. Si on regarde les chronos des qualifications, JDA est encore à une bonne seconde de Trulli et à cinq dixièmes de Kovalainen. Il y a donc progrès mais est-ce que ce sera suffisant pour faire jeu égal avec les T128 ?


jeudi 8 septembre 2011

Les plus beaux virages de la F1

La semaine dernière, la FIA a officialisé le calendrier 2012 du championnat du monde de Formule 1. Saison qui comportera 20 courses de mars à novembre. S’il n’y a pas de grosses surprises dans ce calendrier final il y a, en ce qui me concerne, un regret : l’absence de la Turquie. Parmi les nombreux nouveaux circuits qui ont fait leur apparition ces dernières années, il y a des circuits bien moins intéressants qui ne méritent pas leur place en F1 et qui, pourtant, sont toujours là. Ce qui faisait la spécificité du tracé turque, c’était incontestablement son fameux virage numéro 8, le quadruple gauche. La chronique de cette semaine va donc s’attarder sur les plus beaux virages de la saison au travers d’un top five.

La F1 se rend sur 19 circuits en 2011 ce qui représente pas moins de 321 virages. Faire une sélection pour n’en retenir que cinq n’est donc pas une tâche simple, même si certains sont rapidement rayés de la liste, comme le virage 10 du circuit de Singapour qui est surement ce qui se fait de pire dans le domaine. La sélection qui suit est donc, forcément subjective.

5. Turn 8 : Istanbul

Demandez aux pilotes le premier mot qui leur vient à l’évocation du circuit de Turquie, il y a fort à parier qu’ils vous répondront « le virage 8 ». Un quadruple gauche qui se prend à environ 250-260 km/h dans lequel les pilotes encaissent jusqu’à 5 G latéraux. Ce virage est un défi pour les pneumatiques qui subissent eux aussi d’importantes déformations. Comme sur beaucoup de circuits modernes, l’extérieur est macadamisé, ce qui laisse une petite marge d’erreur aux pilotes même si sous la pluie il ne faut pas trop abuser des vibreurs comme l’a prouvé Sebastian Vettel lors de la première séance d’essais libres.

4. Les S curves : Suzuka

Suzuka fait partie de mes circuits favoris. Il y a bien sur le 130 R qui représente un certain défi pour les pilotes mais la partie que je préfère sur le tracé nippon c’est les S curves au début du tour qui se prennent à fond de 5ème à plus de 200Km/h. Se louper au début de cette portion vous handicape jusqu’à la sortie et vous pénalise sur l’ensemble d’un tour chrono, il est donc important d’y trouver le bon rythme.

3. Maggots-Beckets : Silverstone

C’est dans les vieilles marmites qu’on fait les meilleures soupes dit-on. En tout cas, Silverstone ne fait pas exception à cette expression avec l’enchainement maggots-beckets qui monte sur la troisième marche de ce podium. Un peu à l’image des S curves de Suzuka, il s’agit d’un enchainement rapide puisque les F1 y déboulent à près de 280 km/h. Pas pour rien que Jenson Button, lui-même, en fait l’un des meilleurs virages du monde. « C’est un endroit fantastique où vous pouvez vraiment sentir la vitesse et les changements de direction d’une F1, » explique le pilote McLaren.

2. La parabolica : Monza

Le circuit italien est celui qui comporte le moins de virages, seulement 11 contre 25 à Valence qui en compte le plus, mais possède un des virages le plus impressionnant du championnat : la parabolique. Un virage précédé d’une longue ligne droite dans laquelle les pilotes atteignent les 330 km/h avant un gros freinage pour aborder ce virage dans lequel la voiture bouge beaucoup et où on peut perdre ou gagner du temps. Bien passer la parabolica est important car ce virage conditionne la vitesse dans la dernière ligne droite du circuit. C’est à cet endroit que Jochen Rindt a perdu la vie lors des qualifications du Grand Prix d’Italie 1970.

1 Le Raidillon – Eau Rouge : Spa-Francorchamps

Je me souviens du début des années 2000 où passer à fond à cet endroit était le signe, non seulement qu’on avait une très bonne voiture, mais aussi qu’on en avait dans le pantalon. Même si aujourd’hui de nombreux pilotes passent ce virage « facilement » à fond (soit plus de 300km/h), il reste un monument du calendrier. Il y a également eu des accidents impressionnants à cet endroit comme ceux des deux BAR en 1999. Pour m’être retrouvé au pied de cette courbe à l’occasion du Grand Prix de Belgique il y a 15 jours, on comprend mieux pourquoi il fait partie des virages préférés des pilotes de Formule 1.

D’autres virages auraient aussi pu se retrouver dans ce top, comme le S de Senna d’Interlagos, la Campsa de Barcelone, Rivage de Spa-Francorchamps ou encore Copse, le 130 R etc, mais il fallait bien faire une sélection. Et vous quel est votre top 5 ?


 
Design by Free WordPress Themes | Bloggerized by Lasantha - Premium Blogger Themes |