mercredi 12 octobre 2011

Vettel : Et maintenant?

Vettel en rouge? Pourquoi pas...
Dimanche après-midi, Sebastian Vettel a remporté son deuxième titre mondial en s’adjugeant la troisième place du Grand Prix du Japon. L’Allemand devient ainsi le plus jeune double champion du monde de l’histoire, battant le précédent record détenu par Fernando Alonso avant lui. Un premier titre est un peu comme une première victoire, ça vous change un pilote. Cette année, Vettel a semblé plus posé, plus mature au volant de la RB7 dessinée par Adrian Newey et son équipe, ne commettant que très peu d’erreurs.

Si un premier titre marque un tournant dans la carrière de n’importe quel pilote, un deuxième est également une étape importante. Michael Schumacher et Fernando Alonso ont tout deux choisi d’aller relever un nouveau défi après avoir décroché leur deuxième couronne mondiale. Michael Schumacher s’en est allé chez Ferrari avec pour objectif de ramener la Scuderia aux avant-postes tandis que Fernando Alonso avait fait le voyage jusque chez McLaren en 2007, avant de revenir chez Renault l’année suivante.

En ce qui concerne Sebastian Vettel il sera encore bel et bien au volant d’une Red Bull l’an prochain et possède un contrat avec l’écurie autrichienne jusqu’en 2014, mais nul doute que d’ici là l’envie d’ailleurs se fera sentir pour le jeune pilote. "Je crois que Sebastian va se poser la question parce que tout le monde pense qu’il fait du bon boulot mais que la Red Bull est une voiture fantastique. Son ambition pourrait le conduire à prendre une direction différente," explique Ross Brawn.

C'est vrai que sans vouloir jouer les rabat-joies, le succès actuel de Vettel est quand même dû, aussi, à sa monoplace, même s'il suffit de regarder les performances de Mark Webber pour se rendre compte que la voiture ne fait pas tout, même si ça aide quand même pas mal comme le soulignait récemment Kimi Räikkönen dans les colonnes de max Rallye "En F1 vous pouvez avoir 3 secondes entre deux voitures. Dans ce cas, peu importe si vous êtes bon, vous ne comblerez jamais cette différence par votre pilotage. Conclusion, si vous avez la meilleure voiture, il est plus probable que vous gagniez." Vettel pourrait donc, fort logiquement, avoir envie de relever un nouveau défi et de prouver aux observateurs et à lui-même qu’il peut aussi gagner en dehors du giron de Red Bull.

L’an prochain, il risque d’y avoir de nombreux mouvements sur le marché des transferts, plusieurs pilotes arrivant en fin de contrat. Ce sera le cas des deux pilotes Mercedes GP – même si la marque à l’étoile essaye déjà de faire signer un nouveau contrat à Nico Rosberg – de Massa chez Ferrari, d’Hamilton chez McLaren et de Webber chez Red Bull. Les bons baquets ne manqueront donc pas pour qui aurait envie d’aller voir si l’herbe n’est pas plus verte chez le voisin. Parmi toutes ces équipes, Ferrari pourrait avoir la préférence du double champion du monde allemand.

"Pour moi Ferrari est une légende : Ce serait pour moi un honneur de voir mon nom inscrit dans la liste des pilotes Ferrari un jour. Mais ça ne veut pas dire que je souhaite y aller maintenant. Je suis heureux là où je suis," expliquait Vettel en avril dernier.

Et ce n’est pas la seule fois que le double champion du monde fait allusion à la Scuderia. Lors de sa victoire à Monza, il a déclaré que la cérémonie du podium aurait encore été plus agréable s’il avait gagné avec une combinaison rouge.

Cet intérêt n’est pas très surprenants, tous les grands pilotes ont un jour pensé à la Scuderia Ferrari et beaucoup y ont roulé dans leur carrière. De Fangio à Alonso en passant par John Surtees, Alain Prost et Michael Schumacher. Même Ayrton Senna aurait envisagé d’y finir sa carrière en F1. Maintenant, la question de savoir si l’association Alonso-Vettel ne ferait pas des étincelles et ne causerait pas des migraines aux dirigeants de l’écurie italienne c’est un autre problème. Avoir deux grands pilotes dans une même équipe n’est pas toujours simple à gérer. Demandez à Ron Dennis, il en sait quelque chose.

L’actuel contrat entre Vettel et Red Bull dispose d’une close de performance de la part de l’équipe. Autrement dit, l’Allemand pourrait partir si les futures monoplaces de l’écurie ne sont pas suffisamment performantes. Mais même en dehors de cette clause, on sait bien qu’un contrat en F1 ne veut plus dire grand-chose et que s’il décidait d’aller relever un défi dans un autre team, il y aurait toujours moyen de trouver un accord (financier s’entend) pour mettre un terme à leur collaboration commune.

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